Moteurs PureTech : Stellantis lance une plateforme d’indemnisation

Les défaillances des moteurs PureTech : un casse-tête pour les professionnels

Les moteurs PureTech, emblématiques de la gamme de Stellantis, se retrouvent au cœur d’une polémique sans précédent. Les plaintes s’accumulent concernant des défaillances graves touchant certains modèles. Les problèmes signalés incluent une consommation excessive d’huile, des pannes imprévues et des dysfonctionnements liés au système AdBlue, essentiel pour respecter les normes environnementales.

Les professionnels de l’automobile d’occasion, quant à eux, sont particulièrement impactés. Comment valoriser un véhicule équipé d’un moteur potentiellement problématique ? Cette question reste en suspens alors que la confiance des clients semble s’effriter.

Stellantis réagit avec une plateforme d’indemnisation

Face à cette situation critique, Stellantis a dévoilé une plateforme d’indemnisation visant à répondre aux doléances des clients touchés. Cette interface en ligne promet une gestion simplifiée des demandes, mais impose des critères stricts :

• Le problème doit être relié au moteur PureTech.
• Les véhicules concernés doivent avoir suivi un entretien conforme aux recommandations du constructeur.

Selon Stellantis, cette initiative traduit une volonté de maintenir une relation de confiance avec sa clientèle et de protéger l’image de ses marques.

Quelles sont les modalités de prise en charge et les conditions ?

Jusqu’au 18 mars dernier, la couverture complète (incluant pièces et main-d'œuvre) s'appliquait aux véhicules âgés de moins de 6 ans ou ayant parcouru moins de 100 000 km. Depuis le 19 mars, cette garantie a été étendue à 10 ans ou 175 000 km. Toutefois, certaines conditions doivent être respectées pour en bénéficier, comme précisé par Stellantis :

• « Que l’entretien ait été réalisé selon le plan d’entretien préconisé par le constructeur, auprès de n’importe quel professionnel automobile. Nota : nous n’exigeons pas 100 % des factures d’entretien mais seulement les trois dernières, avec une tolérance de 3 mois/3 000 km ».
• « Pour bénéficier d’une prise en charge totale ou partielle, le diagnostic et les réparations doivent obligatoirement être réalisés dans le réseau agréé. »

Quelques précisions :

• Si aucun problème n’est constaté sur la courroie avant l’échéance de remplacement recommandée (6 ans ou 100 000 km), le client doit procéder lui-même à son remplacement.
• En cas de défaillance avant cette première échéance, le remplacement peut être pris en charge par le constructeur, à condition que le plan d’entretien ait été respecté.
• Dans les deux situations, la nouvelle courroie installée peut bénéficier d’une prise en charge par le constructeur jusqu’à 10 ans ou 175 000 km, sous réserve du respect du plan d’entretien.

En conclusion, Stellantis continue de moderniser ses motorisations tout en prenant des mesures pour accompagner la transition vers des versions plus performantes et plus fiables. La démarche liée à la création de la nouvelle plateforme reflète une volonté de mieux répondre aux attentes des consommateurs et de soutenir la dynamique commerciale, aussi bien dans le neuf que dans l'occasion.

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Source : Stellantis, L’argus, L’Auto-Journal